Fiche de synthèse sur offenstadt nicolas (dir.), les mots de l’historien, presses universitaires du mirail, 2009.
Ouvrages à connaître CHARTIER Roger, Au bord de la falaise. L’histoire entre certitudes et inquiétude, Paris, Gallimard, 1975. DOSSE François, L’histoire en miettes. Des « Annales » à la « Nouvelle Histoire », Paris, La Découverte, 1987, réés. Pocket 1997. DUMOULIN Olivier, Le rôle social de l’historien. De la chaire au prétoire, Paris, Albin Michel, 2003. KOSELLECK Reinhart, Le futur passé. Contribution à la sémantique des temps historiques, Paris, EHESS, 1990. LEDUC Jean, Les historiens et le temps. Conceptions, problématiques, écritures, Paris, Seuil, 1999. MARROU Henri-Irénée, De la connaissance historique, Paris, Seuil, 1954. NOIRIEL Gérard, Penser avec, penser contre. Itinéraire d’un historien, Paris, Belin, 2003. NOIRIEL Gérard, Sur la « crise » de l’histoire, Paris Belin, 1996. NORA Pierre, LE GOFF Jacques (dir.), Faire de l’histoire, Paris, Gallimard, 1974, 3 vols. POST Antoine, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Seuil, 2000. RICOEUR Paul, La Mémoire, l’oubli, l’histoire, Paris, Seuil, 2000. VEYNE Paul, Comment on écrit l’histoire, Paris, Seuil, 1971.
_Acteur____ Depuis une quinzaine d’années, l’acteur s’est installé, au cœur des interrogations des sciences sociales.
Dans la tradition sociologique française issue des travaux d’Émile Durkheim, l’acteur a été longtemps considéré comme une sorte d’automate social. Ses actions et ses pensées y étaient perçues comme étant conditionnées à son insu par des structures objectives et cachées.
Plus qu’acteur, l’individu était considéré comme un agent, dont les manières d’agir et de penser étaient déterminées par des forces profondes dont il n’avait pas pleinement conscience : ses appartenances sociales, confessionnelles, sexuelles, générationnelles…
S’opposant à cette survalorisation du collectif qui recèle une vision «hypersocialisée» de