Fiche de lecture:
Roland BARTHES. L’effet de réel
INTRO
Roland Barthes, critique littéraire, sémiologue, mythologue, écrivain, un intellectuel. Né le 12 novembre 1915 à Cherbourg, Normandie. Son père, officier de marine, meurt en 1916. Elevé par sa mère et sa tante à Bayonne. A onze ans il déménage à Paris. De 1935-1939, il poursuit des études de lettres classiques à la Sorbonne. Ni agrégé ni normalien, certains universitaires jugeaient qu’il n’avait pas de légitimité pour publier son Sur Racine. Perçu comme un penseur de l’image, et un théoricien de la photographie au XXème siècle. La réflexion de Roland Barthes se porte sur divers propos, notamment le rapport de la fiction et le roman.
Ans le chapitre « L’effet de réel », Roland Barthes nous parle des détails qui truffent les œuvres réalistes et surtout du détail, à première vue, insignifiant.
L’introduction du texte (§1-5)
Deux auteurs : Flaubert et Michelet. Selon Barthes l’analyse structurale « laisse pour compte » les détails, favorisant « l’analyse structurale, occupée à dégager et a systématiser les grandes articulations du récit ».
Les détails sont soit jugés comme étant « superflu », donc rejetés ou comme des « remplissages », contribuant seulement à donner des indices de « caractère ou d’atmosphère, et peuvent être ainsi finalement récupérés par la structure ».
La différence entre un récit narratif et descriptif= La structure d’un récit est généralement prédictive Avec des retards, des revirements. Le destin de l’héro semble être écrit pas un narrateur-Dieu. Cependant, le récit descriptif n’est pas prédictif, ne contient pas « un trajet de choix et d’alternatives. »
Problématique du texte : « Tout, dans le récit, est-il signifiant, et sinon, s’il subsiste dans le syntagme narratif quelques plages insignifiantes, quelle est en définitive, si l’on peut dire, la signification de cette insignifiance ? »
I /La fin esthétique de la description
Dans la culture occidentale, le détail a une place