Fiche "les obsèques de la lionne" la fontaine
Jean de La Fontaine ( 1668-1694 )
Fables, VIII, 14
Intro
Apologue : court récit à visée didactique
La Fontaine, amuseur du roi, représente la cour grâce à des personnages-animaux qui sont des représentations des courtisans. LF montre dans les obsèques de la Lionne la comédie de la cour à l’occasion de la mort de la lionne, et le numéro du cerf qui impose à la cour et au roi un autre discours.
Comment le cerf participe-t-il à son propre compte à la comédie royale ?
De quelle manière le cerf – meilleur mensonger – est le masque emprunté par LF dans le décor de la cour ?
En quoi cette fable met-elle en scène l’art de composer d’agréables mensonges, de se faire l’ami d’un roi, décrit-elle l’apothéose du bon courtisan ?
I. Portait de la cour, lieu de la représentation mise en scène par le roi
A) Les courtisans
- Accourent près du roi : c’est un devoir
- Tous ont le même discours que le roi, le même cri de douleur : « rugissent en leur patois ». C’est une simulation montrant le faux-semblant des courtisans dans le « parêtre »
- Le caméléon du maître, qui pleure comme le roi, se réjouit de l’apothéose de la reine : le roi est la tête et ils sont comme lui. Ils renoncent à être.
B) Le roi
- Il a de l’autorité : il ordonne et tous doivent être présents à leur place
- Sa justice est arbitraire : la lionne a étranglé la fille et le fils du cerf et il juge, condamne et applique la sentence immédiatement, sans procès
- Aime la flatterie : être imité par les courtisans et flatté par le cerf qui se sert de la lionne
C) Un seul discours : la voix royale
- Annonce officielle de la mort de la reine, cri du lion dans son antre pour être mieux entendu ( résonner davantage )
- Cri de colère du roi qui voir mourir le cerf qui ne compatit pas : il ne mérite pas de vivre
- Cri de joie à l’apothéose de la reine que tous reprennent
II. Le numéro du cerf face à la cour
A) Portrait du cerf
- Il ne pleure pas
- Il est vengé par la