Mircea Eliade, Le sacré et le profane, chapitre 1 : L’espace sacré et la sacralisation du monde.
Le monde des religieux n’est pas homogène, il présente des ruptures, des cassures, il y a des espaces qualitativement différents. Il y a donc des espaces sacrés et des espaces non-sacrés. Ainsi il existe une opposition entre les espaces sacrés, seul lieu réel, et tous les autres qui sont en réalité non-reels.
La non-homogénéité du lieu est une expérience primordiale pour comprendre la fondation du monde car c’est cette rupture qui permet de découvrir le « point fixe », ce lieu a donc une valeur existentielle pour le religieux !! En effet aucun monde ne peut être fondé dans le « chaos de l’homogénéité » de l’espace profane car pas de différence entre les différents espaces.
Pour le profane : l’expérience est homogène et neutre, aucune partie + ou moins qualitatives n’ existent cependant il subsiste des endroits plus ou moins qualitatifs par exemple : paysage natal, lieu de 1er amour … ces lieux gardent des qualités uniques, ce sont comme des « lieux saints » de l’univers privé de l’homme comme si il y avait une révélation d’une autre réalité de celle de son expérience quotidienne : comportement « crypto-religieux ».
Attention il ne faut pas confondre le « concept de l’espace géométrique » (homogène et neutre des non religieux) et « l’expérience de l’espace profane »ie tel qu’il est vécu. Remarquons d’ailleurs que cette expérience n’est pas réalisable car il perciste toujours des traces de religion !!

Fonction d’avoir un espace sacré : obtenir un point fixe pour s’orienter Fonder le monde (existence depuis le début…) Vivre réellement, source de vie et de fécondité…

Théophanie et signes :

Preuve pour montrer la non-homogénéité de l’espace pour le religieux : ex= eglise dans un village moderne a une fonction bien particulière et