Fiche pascal quignard, "tout les matins du monde"
Né en 1948 (XXe → Fin des certitudes
→ A l’âge de 18 mois, il passe par des périodes d’«autisme», lesquelles se renouvellent lorsqu’il a 16 ans. Plus tard, il déclare à ce propos : «Ce silence, c’est sans doute ce qui m’a décidé à écrire, à faire cette transaction : être dans le langage en me taisant». Son enfance est difficile la plupart du temps. Il connaît notamment l’anorexie. Ses intérêts le portent vers les langues et littératures anciennes ainsi que la musique. Il s'essaie au piano, à l'orgue, au violoncelle, au violon et à l'alto.
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Tout les matins du monde
«Chaque souvenir, attend l'écho qui le révélera à lui-même» (Quignard)
→ la quête de St. Colombe est de donner l'écho au souvenir de sa femme En effet, ce livre porte essentiellement sur la dévotion d'un seigneur pour la musique depuis la mort de sa femme.
→ Ce roman marque la fin des certitudes, même si il nous renvoi au XVIIe, qui est à l'origine le siècle de la mouvance classique (la cour, grandiose, superficialité) mais à travers le personnage de St. Colombe, on y découvre le jansénisme (qui est un mouvement religieux, austérité, retraite pieuse)
• Style et choix narratifs
→ les «DIT» et «NON-DIT», contrairement à Balzac, Quignard se contente de description courtes pour laisser lecteur le plaisir chercher lui-même le sens implicite. (Par des litotes)
→ L'auteur a choisi de mettre en évidence la musique sans entrer dans les détails techniques.
→ Utilisation d'ellipses narratives pour qu'à certains moment du récit on puisse se baser sur la vision de Sainte-Colombe, sans pour autant utiliser une focalisation interne avec narrateur-personnage.
→ Leitmotiv : répétition d'un événement particulier, ici, apparition à plusieurs reprise de Mme. de Sainte-Colombe. Et insistance sur la rive et sa barque.
→ Ce roman commence par une mort (celle de la femme de SC) et se termine par une