L’agriculture a pour but de fournir des produits nécessaires à l’humanité, dont les aliments. Pour cela, elle crée des écosystèmes à fort rendement de production : les agrosystèmes.
Pour améliorer les rendements l’Homme utilise des intrants (eau, engrais, phytosanitaires).
Or ces pratiques ne sont pas sans conséquences sur l’environnement.

L’agrosystème repose sur quelques principes : exporter la biomasse produite (Biomasse = l’ensemble de la matière produite par un être vivant.) rechercher les rendements maximaux

L’amélioration des rendements est permise par
L’augmentation de la fertilité des sols
Fertilité des sols dépend de sa capacité de rétention en eau (travaux mécaniques) et de sa richesse en éléments nutritifs (apports d’engrais).
Limiter les pertes (dues aux maladies, aux plantes concurrentes, aux parasites ou aux prédateurs ;

Ces pratiques agricoles ne sont pas neutres : les lisiers ou intrants peuvent être source de pollution les prélèvements d’eau puisent dans les ressources ; la mécanisation a un coût énergétique ; le défrichage est une atteinte à l’environnement.

Pour satisfaire les besoins alimentaires de l’humanité, l’agriculture a besoin pour cela de sols cultivables. Ceux-ci sont très inégalement répartis à la surface de la planète, disponibles en quantité limitée et susceptibles de se dégrader.

Le sol est une ressource très faiblement renouvelable au sens où sa dégradation peut être rapide (quelques années ou décennies) alors qu’il lui faut plusieurs milliers d’années pour se former et se régénérer.
Or, ce dernier siècle a été particulièrement destructeur pour les sols. Les diverses activités humaines (de l’agriculture aux industries) ont appauvri les sols en matières organiques, en éléments minéraux, les ont transformés, pollués..

Que contient le sol ?
La couche arable contient des constituants solides (matières minérales et organiques), constituants liquides ou en solution (eau + ions) et des constituants gazeux