Fiche synthèse Joseph E.Stiglitz : Un autre monde

MONdialisation

Si mon linge est moins cher, si les habitants de ce pays ont des emplois et si cette population en développement est de plus en plus pauvre c’est grâce à la mondialisation. Ces grands maux qui font peur et ces beaux mots qui ouvrent le monde aux marchés, est selon Joseph E.Stiglitz :« […] le terrain sur lequel se jouent certains de nos conflits sociétaux […] (.p16) ». Cet économiste américain, présente dans son œuvre Un autre monde, que la mondialisation, telle qu’utilisée en ce moment, n’a pas crée la prospérité internationale escomptée. Dans ce livre, explication, dénonciation, critique, proposition et réalité éclaboussent et louangent plusieurs éléments contemporains. Il ne critique pas la mondialisation qui est le fil conducteur de cette création, mais plutôt son utilisation, ses composantes et son élaboration «[…]le problème ne vient pas de la mondialisation elle-même. Il vient de la façon dont elle a été gérée. » (p.37)

Tout d’abord, c’est par conviction qu’«un autre monde est possible» que Stiglitz pose se regard sur l’économie mondiale. En fait le modèle que cet auteur déplore, est celui du capitalisme de libre marché. Afin de bien saisir cet ensemble de concepts, il est important de comprendre qu’il est composé de plusieurs petits éléments. Premièrement, l’économie de marché est basée sur un système où le prix des produits est fixé selon l’offre et la demande. Pour sa part, le capitalisme repose en partie sur la privatisation des ressources. Donc, le libéralisme diminue le plus possible l’intervention de l’État dans le commerce et le marchés «Ce consensus préconisait de réduire l’intervention de l’État, de déréglementer, de libéraliser et de privatiser au plus vite » (.57). De plus, le capitalisme est basé sur l’importance d’un développement et d’une prospérité économique. L’évaluation de cette caractéristique est effectuée grâce au PIB. Finalement, un libre marché permet de