Fiche d'arrêt cour d'appel d'angers
La décision présentée ne nous précise pas d’information sur la première juridiction qui a statué. Cependant, nous savons qu’elle a été jugée par la Cour d’Appel d’Angers, le 14 novembre 1981 et que les époux Georges ont formé un pourvoi en Cassation. La première chambre civile de la cour de cassation renvoie les parties devant la Cour d’Appel d’Angers.
Les époux Georges se fondent sur les articles 1235, alinéa 2 du Code civil « la répétition n’est pas admise à l’égard des obligations naturelles qui ont été volontairement acquittées » et sur l’article 455 du nouveau code de procédure civile, «Le jugement doit exposer succinctement les prétentions respectives des parties et leurs moyens. Cet exposé peut revêtir la forme d'un visa des conclusions des parties avec l'indication de leur date. Le jugement doit être motivé ». D’une part, les époux Georges évoquent le fait que l’arrêt manque de base légale car ils n’ont pas pu évoquer leurs prétentions contre celle de leur fils qui, en tant que salarié de l’exploitation familiale, n’était pas en droit de revendiquer, soit la créance alimentaire. D’autre part, ils revendiquent le fait que leurs fils, étant salarié de l’entreprise, ils n’avaient pas à le loger gratuitement. Ainsi, ils étaient en droit de réclamer un remboursement des frais alimentaires de pension.
Ensuite, la Cour d’Appel énonce, tout d’abord, que les parents n’ont passé aucune convention avec leur fils,