Fiche d'arrêt
Le Front national saisit alors juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, qui considère dans sa décision du 9 août 2002 qu’il y a lieu de mettre en oeuvre un référé liberté, en raison de l’atteinte manifestement illégale portée à la liberté de réunion du parti politique, découlant de la décision de résiliation de la société gestionnaire. L’affaire est ensuite portée devant le Conseil d’Etat en sa qualité de juge des référés, qui se prononce le 19 août 2002. La haute juridiction estime qu’en l’espèce, s’il y a bien caractérisation d’une atteinte manifestement illégale à une liberté fondamentale, elle découle d’un acte pris par les autorités publiques, à savoir le maire, et non pas de la décision de résiliation de la société privée. En conséquence, le juge annule l’ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, et enjoint aux