L'éducation sentimentale de Flaubert
On assiste dans ce texte à l'éclatement de la révolution vue par un personnage en pleine détresse amoureuse pour le personnage de Mme Arnoux qui est simplement cité dans ce passage.
Flaubert auteur –> récit réaliste, ancré dans l'histoire (partie la moins importante à développer) D'abord : on a les effets du réel avec le champ lexical de la guerre, de l'affrontement
Le bouleversement de la vie parisienne (« faute de voitures ») amène à la description plus précise de
Paris.
Pourquoi ce réel ? : caractéristique des romans du XIX (mouvement réaliste).
Par ailleurs l'histoire de Frédéric personnage principal est mise en parallèle avec la révolution. (« vive la réforme » → apparence heureuse de Frédéric)(« raffinement de haine » → haine des combattants + ressentiment envers Mme Arnoux son amante)(« je suis à la mode, je me réforme »
→ changement gouvernement + changement amant).
On a des personnages passifs face à la scène qu'ils vivent : regard très présent qui invite à l'inaction, la non-implication, l'indifférence (« tranquillement » « on casse quelque bourgeois, dit
Frédéric » → verbe dire à la place de déclara ou s'enflamma → vacuité du personnage).
De plus ces derniers s'éloignent l'un de l'autre : Frédéric est obsédé par Mme Arnoux,
Rosanette croit en un amour sincère de Frédéric :
– lorsqu'elle dit : « cher amour », s'oppose à l'indifférence de Frédéric.
– Lorsqu'il dit « c'est un excès de bonheur, il y avait trop longtemps que je te désirais » → hypocrisie de ce dernier qui s'adresse en fait à Mme Arnoux, quiproquo établi.
Donc, Frédéric incarne un anti-héros caractérisé par les amours dégradés auquel il est associé
(il rate : rdv avec Mme Arnoux, avec Rosanette, avec l'histoire, la révolution)
Deux personnages perdus, les héros semblent être le peuple aux valeurs héroïques.
Mais, par la description de la révolution par ce personnage médiocre, révolution déconstruite :
En effet elle subit des dysfonctionnements :
-« lampion,