Il a existé toutes sortes de modernité. Même si toute une partie de la production archi échappe à la modernité, ce concept domine le débat archi, il est central : soit suivi, soit prolongé, soit refusé.
L’ARCHITECTURE AU TOURNANT DU SIECLE : LES RUPTURES DE L’ART NOUVEAU (1893-1910)
19ème : paradoxal : à la fois historique et industriel = archi : à la fois savoir ingénieurs et inspirations historiques (historicisme = prône culture qui s’appuie sur le passé néobaroque, néoclassique…/ éclectisme : mélange de plusieurs styles historiques Opéra Garnier)
½ moitié du 19ème : parallèlement à ça : courants rationalistes : Violet le Duc, Ruskin = faire bon usage des matériaux nouveaux (métal) et aussi cohérence entre matériaux et décor.

CHAPITRE 1 : Belgique, Berceau de l’Art Nouveau
Victor Horta, Paul Hankar, Henri van de Velde

L’art nouveau a ce rôle de rupture avec l’éclectisme et l’historicisme. Contre l’académisme du 19ème.
Pas un mouvement constitué : plusieurs tendances, mais défini par caractéristiques. Mouvement Eu.
Belle époque = nouvelle bourgeoisie s’affirme par rapport à plus ancienne avec l’AN.
Tendances communes :
-Désir d’alternative cohérente au style historique, en accord avec la société contemporaine
-Œuvre totale : mobilier, accessoires, décoration
-Adéquation avec les moyens techniques de la société industrielle : métal plus vulgaire, céramique
Dans la pratique :
-Renouvellement répertoire ornemental : naturaliste, aussi inspiré du gothique, épuration inspirée de la culture japonaise.
-Recherche s’accompagne toujours du rationalisme : éléments toujours fonctionnels + décoratifs.
Victor Horta : premier Art Nouveau. Reconnu avec l’hôtel Tassel. Carrière d’enseignant : diffusion des idées vers les jeunes générations.
Hôtel Tassel (1893)
Intérieur : n’est plus organisé comme succession de pièces carrées : fluidifié, diverses formes, espaces ouverts. Rompt avec le plan type = plan ouvert.
Puits de lumière qui deviendra signature.
Hall d’entrée