Chapitre 3 : Capitalisme et cohésion sociale (JL Gaffard) : quel grand « trade-off » ?

« Les deux vices marquants du monde économique où nous vivons sont le premier que le plein emploi n’y est pas assuré, le second que la répartition de la fortune et du revenu y est arbitraire et manque d’équité. » Keynes, Théorie générale, 1936

Nouveau bien public mondial : plein emploi et réduction des inégalités
3eme policy mix : articuler pol éco et pol sociale (1 :POMO/pol budg, 2 :pol struc/conj)
 engendrer de la Xce par le social

A OKUN : Equality and efficiency. 75 : s’intéresse à nouvel arbitrage : égalité/efficacité  trop d’égalité nuit à l’efficacité: si on veut que le système soit efficace il lui faut des inégalités.
Polanyi : marché défaillant, l’Etat doit réduire les inégalités (surtout 19eme, la « q° sociale », paupérisme) L’Etat soc commence à la fin 19eme appelé par les inégalités++ du dvt du Kisme qui suit 1RI au 18eme auj « la nouvelle pauvreté »  même défi.

Kennedy: « La marée montante élève tous les bateaux » (trickle down hypothesis)
Peu importe les inégalités puisque tout le monde profite de l’enrichissement de quelque uns : ruissèlement redistribution entrave efficacité de cette dynamique
Réalité: Surtout « ruissellement du risque » Fitoussi : riches n’en prennent plus, les pauvres y sont de plus en plus exposés
« Le concept d’égalité, lorsqu’il n’est point précisé, est vide de substance» J.P. Fitoussi

STIGLITZ Le Prix de l’inégalité : les inégalités ne font pas croitre le gâteaux, les riches au sommet de l’échelle cherchent à obtenir la + grosse part, ils cherchent pas à la faire croitre mais en détenir le plus (« recherche de rente »)  Mais ils ne créent pas de richesse, ils ne font qu’en changer la détention

Branko MILANOVIC : La question de l’inégalité juste
« Inégalité soulève en fait la question de la justesse et de la légitimité du revenu »  sont-elles justes ou injustes ? (quesiton philo)
« Une mondialisation sans redistribution