Fight Club
Le héros est employé dans une société d’expertise dont l’honnêteté semble plus que douteuse et dont les objectifs s’affichent sans complexe comme purement financiers. Les auteurs du film (tout au moins le narrateur) nous laissent entendre que « tout fonctionne comme cela aujourd’hui ». Société moderne = Marché.
Le héros se décrit lui-même comme « accro » à la consommation de masse, un pion dans le système, un pantin bien obéissant.
Mais il souffre d’un symptôme qui va tout déclencher : des insomnies qui le jettent dans un état second, constamment entre le rêve et la réalité : il y a du jour dans ses nuits et par conséquent de la nuit dans ses jours. « Tout est une copie d’une copie d’une copie d’une copie…» En ce sens, déjà, on peut le considérer comme un « marginal », mais encore passif.
Question 1 : Avez-vous conscience de vivre dans une « société de consommation » dont les valeurs apparemment morales sont surtout mercantiles ? Pour la société dans laquelle nous vivons, sommes-nous vraiment des consommateurs avant d’être des personnes, des citoyens, des humains ? Autrement dit, le constat vous semble t-il correct ou au contraire exagéré, voire erroné ?
2 - Rencontre avec BOB : les groupes de discussion.
Il s’agit de groupes d’entraide pour malades atteints du cancer (des testicules entre autres). Notre héros est amené à les fréquenter suite au refus du médecin de lui administrer des médicaments pour soigner ses insomnies. En même temps cela va lui fournir l’occasion d’une première réaction, une première forme de libération. Il s’agit tout simplement de s’épancher librement, de « se laisser aller » dans les bras d’un inconnu ; en l’occurrence le gros Bob. Après cela « même un bébé ne dort pas aussi bien ». « Perdre tout espoir, c’était cela la liberté »… « C’était devenu pour moi une vraie drogue »… « Chaque soir je mourrais, chaque soir je renaissais »…
Question 2 : Quel est le principe de ces thérapies de groupe, qu’est-ce qui peut les