Figures i, « complexe de narcisse » , genette gérard
Ce chapitre sur le thëme de Narcisse dans la poètique baroque contient deux motifs principaux : l’un ètant la fuite, le second ètant le reflet. Contrairement à un miroir, le reflet dans l'eau est instable et peu rassurant, puisque l’image du reflet est en fuite. Le support de l’eau est propre à l’èvanouissement, narcisse est soumis à l’inquiètude et au danger.
Comme il est dit dans le chapitre prècèdent, le reflet peut être le double de ce qui est reflèté. Le reflet est une sorte de reconnaissance du modële, mais aussi une identitè reproduite. Dans la lègende de narcisse, ce dernier, à force de se regarder se vide de son essence par cette contemplation du double dans le reflet. par la peur de la fuite de son image il ne peut pas se permettre le moindre mouvement – ce qui le perdra.
La fuite est propre au reflet dans une substance liquide comme l’eau, mais elle est impossible pour le reflet dans un miroir. La fuite peut intervenir par un èlèment perturbant le calme de la surface de l’eau, en faisant onduler la surface de celle-ci et par consèquent en faisant onduler l’image reflétée sur l’eau. L’image reste cependant présente malgré une élasticité de l’image qui peut aller jusqu’à la dèformation de celle-ci.
La fuite peut ègalement être de l’ordre de la mouvance de l’eau, l’eau est en elle-même une matiëre en fuite. Ce qui pose la question de savoir si le reflet pourrait suivre le courant de l’eau et s’éloigner avec elle.
Le dernier type de fuite qui s’impose au reflet dans l’eau est métaphorique, il s’agit d’une fuite en profondeur. L’inconnu de ce qu’il y a sous cette surface d’eau contribue au mystëre de ce qu’il y a en profondeur, l’image du reflet est soumise au risque d’ítre englouti dans les abómes de l’èlèment liquide.
Le reflet dans l’élément liquide est propre au mouvement baroque qui montre l’aliénation apportée par ce reflet fuyant et affaiblissant. L’ècoulement de l’eau