Vénérable maitre et vous tous mes cher frères en vos grades et qualité laissez moi, vous compter l’histoire de l’homme qui depuis son premier souffle, jusqu'à la veille de la fin du voyage se laisse enivrer par les plus bels effluves de l’orgueil et de la vanité. L’homme est ici cité, au sens général du terme, le FM n’échappe pas souvent à cette pandémie qui détruit toute l’humilité dont nous sommes pourtant tous, vous et moi, habillés au premier son. Elle nous fait perdre nos repères et nos valeurs les plus fondamentales : tolérance, fraternité. Les ors de la république, les pourpres et médailles nous tournent la tête et finissent par faire de cet habit l’une des valeurs que l’on rencontre le moins souvent.
« Honneurs et richesses sont ce que l’homme désire le plus au monde, et pourtant mieux vaut y renoncer que de s’écarter de la Voie, humilité et pauvreté sont ce que l’homme fuit le plus au monde et pourtant mieux vaut les accepter que de s’écarter de la Voie. L’adepte qui rougit d’être mal nourri ou mal vêtu ne vaut pas la peine qu’on l’entretienne dans la Voie » Ainsi parlait Confucius.
La vanité, l’amour de soi, tendent un voile pudique sur ce que nous sommes vraiment, regardons au-delà de ce simple reflet, pénétrons à l’intérieur du miroir, acceptons de voir la réalité de notre âme et de ce que nous sommes réellement, « plus » n’est pas forcement « mieux » et « avoir » moins fondamental qu’ « être ». Cessons de paraître, soyons, connaissons nous tels que nous sommes, sans complaisance, cette introspection vers la connaissance intime de nous mêmes est la seule et nécessaire voie pour débuter notre recherche, notre amélioration et la construction de notre temple intérieur. Sans indulgence, acceptons nos faiblesses, nos insuffisances et nos tares, devenons cet être plein de modestie, sans prestige pour entreprendre utilement un jour, notre quête de la Vérité. Le chemin est long, il faut dénouer un à un les fils dont nous nous sommes fait prisonniers, ne