fils de pauvre
« J’écris, comme tant d’autres femmes écrivains algériennes avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie. »
— Assia Djebar
Sommaire
1 Biographie
2 Honneurs
3 Œuvres principales
4 Bibliographie
5 Article connexe
6 Liens externes
7 Notes et références
Biographie
Assia Djebar naît dans une famille de petite bourgeoisie traditionnelle algérienne1. Son père, Tahar Imalhayène est un instituteur (issu de l’École normale d’instituteurs de Bouzaréah) originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille amazigh des Berkani (issue de la tribu des ait Menasser du Dahra). Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida, faute de pouvoir y apprendre l'arabe classique, elle commence à apprendre le grec ancien, le latin et l'anglais. Elle obtient le baccalauréat en 1953 puis entre en hypokhâgne au lycée Bugeaud d’Alger (actuel lycée Emir Abdelkader).
En 1954, elle entre en khâgne au lycée Fénelon (Paris). L'année suivante, elle intègre l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. Elle est la première algérienne et la première femme musulmane à intégrer l'École. À partir de 1956, elle décide de suivre le mot d'ordre de grève de l'UGEMA, l’Union générale des Étudiants musulmans algériens, et ne passe pas ses examens. C'est à cette occasion qu'elle écrira son premier roman, La Soif. Pour ne pas choquer sa famille, elle adopte un nom de plume,