Fin de la guerre froide
Les relations internationales (suite)
II. La fin de la guerre froide (suite) :
a. La fin de l’URSS :
Avec les mesures annoncées par M. Gorbatchev (perestroïka, glasnost), l’espoir est immense en U.R.S.S., car l’inflation a considérablement sévi sur l’économie, les structures vieillissantes (rues, transports, administrations délabrées).
A la tête du pouvoir, la mise en place de ses réformes se heurtent à des lenteurs : elles sont dénoncées par un homme politique, pourtant proche de M. Gorbatchev, Boris Eltsine (à droite, p. 103).
M. Gorbatchev a permis le retour du multipartisme, et B. Eltsine se voit soutenu par une grande partie de la population, il est connu pour être un ardent défenseur de la moralité en politique, qui manque cruellement dans l’U.R.S.S. des années 1990.
Les élections législatives de février 1990 marquent la grande victoire du groupe Eltsine, en parallèle M. Gorbatchev, en tant que Secrétaire Général du P .C. fait modifier la constitution et met en place le statut de président de la Russie, qu’il s’attribue.
Une élection « présidentielle » a lieu, où votent uniquement les députés soviétiques. La lutte est serrée entre Gorbatchev et Eltsine, chacun incarnant une vision politique très différente : M. Gorbatchev, président de l’URSS, B. Eltsine, président de la Fédération de Russie, issue des réformes démocratiques, composée de 18 républiques autonomes.
Tout au long de l’année 1990, des manœuvres d’affirmation sur la scène nationale et internationale ont lieu pour faire reconnaitre l’un et l’autre président, en quête de légitimité.
En juin 1991, B. Eltsine est élu président de la Fédération de Russie au suffrage universel direct.
Une tentative de coup d’Etat en aout 1991 cherche à déstabiliser la dissolution programmée de l’URSS, organisée par des communistes conservateurs, proches de M. Gorbatchev. Il doit reconnaitre devant le parlement de Russie leurs implications. Le P.C. en sort gravement