Fin des frontières
Un certain nombre de remarques de bon sens sont commandées par l’intitulé même de l’épreuve, son format et les conditions mêmes au cours desquelles se déroulera le concours :
- Questions Contemporaines . Voilà qui limite singulièrement l’approche : ce qui est contemporain est de notre Temps ! Inutile donc de remonter à l’Antiquité, ni même aux Lumières . Les références attendues sont celles de notre époque et si on évoque telle ou telle œuvre littéraire plus lointaine ( Zola, Péguy) c’est à titre d’accroche, de contrepoint ou encore en guise de conclusion. D’autre part, l’intitulé est assez explicite : il ne s’agit absolument pas d’une épreuve de « philosophie », ni même de « Culture Générale ».
- Trois heures ! C’est le temps qui vous est imparti. Ce format inhabituel doit vous rassurer : personne n’attend de vous que vous fassiez la démonstration d’une érudition académique , ni que vous vous transformiez en quelques semaines en experts de l’Argent et des Frontières ! D’autre part, vous avez la possibilité d’opter pour un plan en deux parties, probablement plus maniable en si peu de temps.
- Le 1er juillet. La date retenue place le concours « en bout de course »…C’est dire que le jury est nécessairement bien conscient de la fatigue des candidats et du peu de temps de préparation.
En Bref : Il faut dédramatiser les épreuves . L’essentiel : rester en bonne forme pour être capable de mobiliser son attention pour analyser correctement l’énoncé , éviter le « hors sujet » et surtout rédiger sans faute dans un français correct , voire stylé.
Les textes officiels explicitent en effet l’attente du jury qui souhaite cerner chez le candidat sa capacité à analyser et à argumenter sur de grands thèmes et débats inscrits dans