FINAL SOCIO
Jeanmonod Hermione
Bakouzou Anais
Pour le 05/12/2014
ENSAPBx
ANALYSE COMPARATIVE
Didier Lapeyronnie
« GHETTO URBAIN »
Josette Debroux
« STRATÉGIES RÉSIDENTIELLES ET POSITION SOCIALE :
L'EXEMPLE
DES LOCALISATIONS PÉRIURBAINES »
Nous avons choisi de comparer le texte de Didier Lapeyronnie « Ghetto
Urbain. Ségrégation, violences, pauvreté en France aujourd'hui.» avec le texte de
Josette Debroux « Stratégies résidentielles et position sociale : l'exemple des localisations périurbaines. » En effet, le thème de la relégation et celui de la périurbanisation sont étroitement liés par l'Histoire, notamment caractérisé par les mobilités spatiales des français dans la deuxième moitié du vingtième siècle ainsi que la tertiarisation et l’industrialisation de la société auparavant. Afin de mener une analyse comparative perspicace, il est nécessaire de définir dans un premier temps les termes analysés : le ghetto et le périurbain.
Le ghetto désigne initialement une île de Venise où on obligeait les juifs à résider à partir de 1516. Son nom signifie « fonderie pour bombardes », car cette industrie y était présente. Le mot « Ghetto » est un dérivé de l’italien « guettera » qui veut dire « jeter ». Ce mot a ensuite été utilisé pour désigner les quartiers où les
Nazis regroupaient les juifs (le ghetto de Varsovie par exemple).
Par extension, le terme est utilisé pour désigner un quartier dans lequel se trouve une forte concentration d’une minorité ethnique, culturelle, ou religieuse, par choix ou par contrainte, avec une connotation de difficultés et de ségrégation sociale, voire de réclusion, dans un environnement urbain généralement dégradé.
À Venise au XVIe siècle, les juifs participaient à la vie économique de la ville, mais étaient tenus, par décret, de vivre dans le Ghetto, quartier qui fermait tout les soirs à minuit et rouvrait le lendemain à l’aube. Il s’agissait déjà d’une relégation spatiale, mais qui avait un sens pour le peuple juif, car leurs coutumes