Finance comportementale
Plan :
I. l'efficience du marché et fondements de la finance comportementale
A.concept d'efficience
B.Fondements de la finance comportementales
a..la notion d'arbitrage limité
b.l'irrationnalité de l'investisseur
II.l'apport de l'économie expérimentale
III.les biais comportementaux
a.biais cognitifs
-biais cognitifs individuels
-biais cognitifs collectifs
b.biais Emotionnels
-biais Emotionnels individuels
-biais Emotionnels collectifs
IV.la finance comportementale et le choix de portefeuille
V.Limites et compléments de la finance comportementale
Le champ de la finance comportementale a connu ces deux dernières décennies une expansion et un développement important. En effet, ce domaine englobe à la fois des concepts de psychologie et de finance. Il a pour but la construction d'un modèle plus détaillé du comportement de l'investisseur.
Ce nouveau courant de recherche a proposé ainsi des biais émotionnels relatifs aux émotions des investisseurs qui sont principalement l'aversion à la perte et la confiance excessive.
En outre, cette théorie a été à la base de l'émergence de la notion d'aversion à la perte de l'investisseur, qui stipule que les individus sont beaucoup plus sensibles aux pertes qu'aux gains. En plus, les investisseurs répondent différemment à des situations équivalentes, et ce en fonction de l'état de l'investisseur : soit dans un contexte de gain ou de perte.
I. l'efficience du marché et fondements de la finance comportementale
Face aux mouvements sur la scène économique internationale, les insuffisances de la théorie économique et financière dominante qu’est la Théorie de l’Efficience des Marchés
Financiers ne peuvent plus être rangées au niveau de point de détail.
La Finance Comportementale (Behavioral Finance) se développe alors comme une alternative à la Théorie Standard, considérant l’hypothèse de rationalité des agents sous une forme moins radicale et offrant la place principale à la