Finance islamique exposé
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INTRODUCTION
L’économie peut être évoquée selon la doctrine islamique dont celle-ci impose des règles et des fondements avec des valeurs morales. Ces valeurs sont reconnues par les croyants et préservent de plusieurs dérives financières comme la spéculation ou l’équité des contrats. Ces valeurs proviennent des textes religieux. L’être humain a un rôle précis, définis par ceux-ci et doit gérer au mieux sa richesse dans le respect des principes édictés. La doctrine islamique découle ainsi sur la finance islamique.
La finance islamique regroupe un ensemble de technique de financement en accord avec le droit musulman. Le droit musulman sur lequel est basé ce nouveau modèle de financement est appelé
« Charia ». Cette finance atypique pour l’occident affiche un taux de croissance annuelle de 10 à 30 % avec un chiffre d’affaire de 700 milliard de dollars en 2008. Principale concurrente de la finance moderne elle est deux fois supérieure système des finances occidentale. Le taux de croissance du marché des obligations islamiques (soukouk) est compris entre 17 et 35 % par an entre 2005 et 2008. Ainsi, la finance islamique apparait comme un système solide face à la crise financière économique de 2008. Dans cette perspective, elle est un modèle et une alternative et d’avantage en un complément qu’un substitue de la finance conventionnel qui a connu des dérives. Sa dimension éthique permet de partager la perte et les profits des investissements. De plus, l’investissement se fait dans les secteurs qui sont socialement important. Qu’est-ce qui fait la réussite de ce mécanisme financier ? Représente t-il une alternative viable et pérenne à la crise économique actuelle ?
Nous analyserons tout d’abord l’historique et les fondements sur lesquels se base cette finance. Puis nous étudierons les conséquences de cette finance sur la croissance économique. Enfin nous effectuerons une analyse comparative avec la finance conventionnelle.
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I - Les fondements