Finance islamique
Le rythme rapide de développement de cette nouvelle discipline financière, a manifesté un profond et large désir de la comprendre. Ce désir qui s’est propagé à travers le monde, y compris dans des pays non musulmans, stimule notre désir de rechercher les principes et les fondements de ce nouveau processus dynamique, qui risque de transformer radicalement les règles du système financier international.
Pour le Maroc, qui avait développé et réglementé son secteur bancaire et financier pour contenir les changements planétaires dans ce domaine et s’aligner aux standards internationaux en la matière, une telle réussite ne peut que l’inciter à revoir sa politique financière et le pousser à rechercher une issue pour s’adapter aux nouveaux besoins du public.
D’autres contraintes, dont les déclarées parmi elles concernent les taux d’épargne et de bancarisation qui sont très faibles, ont poussé notre pays, après plusieurs décennies de résistance au système financier islamique, à céder partiellement aux pressions. Nous pouvons dire qu’il s’agit d’une révolution dans un environnement caractérisé, jusque-là, par des règles prudentielles et une tradition de banques conventionnelles à l'occidentale.
Le feu vert donné par la banque centrale Marocaine (Banque Al-Maghreb) aux établissements de crédit pour présenter au public les trois produits Ijara, Moucharaka et Mourabaha, est intervenu le 13 Septembre