ARTICLE 1
• Deux raisons ont favorisé cette évolution du groupes o les pays émergents (qui sont, pour nous, tous ceux qui ne sont ni l’Amérique du Nord, ni l’Europe de l’Ouest, ni le Japon, ni l’Australie) se sont ouverts aux investisseurs étrangers.
• les risques inhérents à l’exercice de notre activité dans ces pays sont devenus des risques normaux
• les risques relatifs au rôle de l’État, aux règles de concurrence... se sont progressivement amenuisés dans tous les pays émergents. o la croissance (notamment la croissance en volume) se passe dans les pays émergents.
• Aujourd’hui, ma conviction est qu’une stratégie de développement dans des régions perçues comme plus risquées est plus sage que de se risquer dans des métiers différents dans les régions d’implantations traditionnelles.
• Je pense effectivement que les pays émergents forment un monde extrêmement contrasté.
• Les événements de l’an dernier au Kenya ont provoqué deux mois de baisse d’activité... Au Venezuela, où nous avons été expropriés. Ce sont des phénomènes rares.
• Bien gérer nos risques, et c’est vrai pour les pays développés aussi, c’est s’assurer que l’impact sur les résultats d’une interruption d’activité ou d’une difficulté de marché ne causera pas une perte de résultat significative.
• les principaux progrès, c’est encore dans les pays les plus riches que nous pouvons les identifier, les inventer, les tester et les mettre en œuvre. o Pour inventer il faut également une infrastructure, une culture favorable et les pays développés sont aujourd’hui un terrain plus facile pour cela.
• Cela pose une question fondamentale : celle des transferts de technologie. L’exemple récent de Rafale montre qu’à un moment ou à un autre, les pays émergents disent : « Attendez, nous ne pouvons faire seulement tous les produits low-tech et vous tous les produits high-tech ». Ils vont demander de faire des transferts de technologie. Comment est-ce qu’on le vit dans une entreprise comme Lafarge ?
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