Finance sur la bancassuranc
Le secteur des assurances, comme tout autre secteur, est de plus en plus touché par le phénomène de mondialisation et son corollaire la libéralisation. Il est donc normal que les entreprises industrielles et les prestataires de services qui opèrent sur un marché de plus en plus global, sentent le besoin d'être soutenus par leurs assureurs.
La recherche de gains d'efficacité, à travers la diversification des risques, la réduction des coûts, les économies d'échelle, les opportunités de croissance dans les pays émergents à fort potentiel comparés aux pays développés et le suivi des clients, constituent les principales motivations des compagnies d'assurances pour la recherche de profits sous d'autres cieux.
La conclusion de l'accord sur la libéralisation des services financiers en 1997, entré en vigueur le 1er mars 1999 dans le cadre du General Agreement on Trade in Services (GATS), s'est traduite par l'engagement de plus de 100 pays en faveur d'une libéralisation du secteur des assurances.
4. La libéralisation :
Au Maroc, la libéralisation est venue pour clore plusieurs années agitées: liquidation, assainissement... Elle consistera en la mise en place de tarifs élaborés sur des bases statistiques ayant le consensus du marché et validées par la Direction des assurances, au lieu de leur homologation.
L'objectif est de déterminer un tarif représentatif pour chaque branche d'assurance. Pour cela, les compagnies doivent constituer une banque de données statistiques au niveau de la Fédération Marocaine des Sociétés d'Assurances et de Réassurance. Par la suite, ce tarif doit être proposé et appuyé par une étude statistique, à la Direction des assurances qui doit en principe proposer des ajustements au cas où les tarifs avancés sont jugés insuffisants. Les compagnies d'assurances ont la possibilité de réviser leurs tarifs une fois par an. Cette révision est soumise à l'approbation préalable de la Direction des assurances.
Cette libéralisation