Finance
La Banque et le rôle d’Intermédiaire
En Opérations Boursières (IOB)
SAHNOUN DJAMEL EDDINE l’Université de Chlef
Avant les réformes, l’Algérie disposait d’un secteur bancaire qui fonctionnait et évoluait en tant qu’instrument privilégié au service de l’économie publique et de la planification centralisée, partant d’un principe général cher aux économies socialistes, il se caractérisait par les éléments suivants :
- Une réglementation bancaire générale de portée limitée.
- Une réglementation prudentielle et timide.
- Un fort cloisonnement des activités bancaires avec une spécialisation sectorielle des banques.
- Une concentration de l’activité au sein d’un nombre restreint de banques.
- Une fixation administrative des taux d’intérêts et de change.
- Une prépondérance des entreprises publiques dans les portefeuilles des banques au détriment des opérateurs privés.
- Une gamme de produits et de services bancaires très limités.
- Une organisation centralisée des banques, d’où l’incapacité de prendre en charge les besoins de la clientèle.
- Une insuffisance maîtrise des méthodes et des techniques modernes de gestion et de traitement de l’information.
Cette spécificité réglementaire technique et organisationnelle des banques algériennes et la faiblesse des marchés de capitaux nationaux ne permettait pas une insertion aisée de nos banques dans l’activité économique internationale, d’où la réflexion sur la modernisation des activités bancaires en Algérie, voir le développement de l’espace bancaire algérien à travers :
- La refonte organisationnelle des banques.
- La modernisation de la gestion des ressources humaines.
- Le développement de la gamme de produits et des services bancaires.
- Une action sur l’environnement de la banque.
Et avec la nouvelle ère économique qui se manifeste par la libéralisation et l’ouverture du marché, la privatisation devient ainsi, un choix impératif dans la