Financement des pme chapitre 2
Introduction :
Le développement économique des pays en voie de développement passe inévitablement par le développement des petites et moyennes entreprises (PME).
Ces dernières, qui, à l’état embryonnaire, rencontrent des difficultés dans leurs créations et leur fonctionnement. Elles souffrent de plusieurs handicapes notamment l’inadaptation des aides de l’Etat et des bailleurs de fonds, l’insuffisance dans la conception et la faisabilité des projets, une gestion financière défaillante, et le rare recours aux crédits.
Conséquence, ces PME sont sous capitalisées et font rapidement faillite, faute de ressources suffisantes pour financer leur cycle d’exploitation ainsi que leur investissement. Toutes les PME n’envisagent pas l’intervention de la banque.
Pour certaines, cette dernière est indispensable ; c’est le cas des PME en difficulté de croissance qui ont besoin d’un soutien externe pour se restructurer.
Pour d’autres, l’intervention de la banque est moins indispensable ou n’est pas souhaitée du tout. Elles manifestent un fort désir d’autonomie et d’indépendance, d’autant plus facile à sauvegarder qu’elles disposent d’une bonne liquidité financière.
Les PME constituent un élément vital du processus de développement et leur contribution en termes de production, d’emplois et de revenus tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement est largement reconnus.
L’accès limité aux ressources financières requises pour démarrer, survivre, et croître est l’un des problèmes qui se posent aux PME, lesquelles représentent un groupe hétérogène d’entreprises ayant des besoins divers en fonction de leur stade de développement.
Un environnement favorable au développement et à la croissance de l’entreprise comporte un secteur financier structuré et sain. Ce secteur regroupe les institutions intermédiaires offrant des services financiers au monde des affaires en particulier et à la