Financement externe direct et externes indirect
Quand les profits non distribués ne suffisent pas, ce qui est quand même souvent le cas, l'entreprise doit chercher à l'extérieur des sources de financement. Une première solution est de recourir aux marchés financiers, ou éventuellement monétaire : l'entreprise va trouver directement ses fournisseurs de capitaux soit en les leur empruntant (émission d'obligations), soit en leur vendant des parts de la société (émission d'actions). Si l'entreprise émet des obligations, elle s'endette et devra rembourser en payant en supplément un intérêt, fixé selon les conditions du marché au moment de l'émission des obligations. Si l'entreprise émet des actions nouvelles, elle n'aura rien à rembourser (l'action n'est pas un titre d'emprunt, mais un titre de propriété), ce qui est intéressant, mais elle dilue le capital de la société, risque d'en perdre le contrôle (puisqu'il y aura plus d'actionnaires) et devra obtenir une rentabilité suffisante pour satisfaire les actionnaires.
Le financement externe indirect (ou intermédié).
Dans ce cas, l'entreprise empruntera aux banques qui, elles, se chargeront de trouver les fonds. L'intermédiaire se faisant évidemment payer, ce système est plus coûteux que le financement direct. Mais il a l'avantage d'être bien plus accessible, en particulier pour les entreprises, et c'est le plus grand nombre, non cotées en bourse. C'est pourquoi la majorité des financements externes restent des financements intermédiés en France. Cependant, depuis le début des années 80 et la libéralisation des marchés de capitaux, on observe une nette montée en puissance du financement de