La finance participative est un mode de financement relativement récent. Il permet de trouver les sommes nécessaires pour la réalisation de projets sans avoir recours à un intermédiaire comme la banque. Le principe est simple : faire appel aux particuliers pour financer un projet (un film, un album, une vitrine ou une entreprise). Il peut s'agir d'un don, d'un prêt, ou d'un investissement dans une entreprise. En contrepartie, les investisseurs attendent des royalties sur les futures recettes de ce projet
Ce modèle de financement a connu un développement très rapide ces dernières années grâce a internet qui permet des mises en relations de plus en plus rapides.

Ce mode de financement désintermédié apparait aujourd’hui comme un remède notamment face à la frilosité des banques permettant de se financer plus efficacement.
Cependant il est possible de se demander si le financement participatif ne put pas représenter une menace sur l’économie des pays.

Aujourd’hui le financement participatif souhaite se développer en permettant des participations de plus en plus grandes. Ce sujet est devenu le cheval de bataille des acteurs de ce secteur. Aux Etats-Unis par exemple, Barrack Obama a proposé d’étendre a des sommes supérieures a 1 million de $. Cependant ce mode financement ne crée pas de richesse. L’argent investit n’est plus en banque et ainsi il n’y a plus d’effet de levier. La société ne s’enrichirait pas et les individus auront donc de moins en moins d’argent à investir. Il s’avère donc utile pour de petits projets, en revanche si son influence venait à s’étendre cela pourrait devenir une véritable menace. Et cette menace a été perçue dans le propre camp d’Obama puisque le sénat (a majorité démocrate) a rejeté la proposition du président des Etats Unis.

Le gouvernement a proposé une loi concernant le statut de CIP (conseiller en investissement participatif) dont l’objectif semble clair, défendre les acteurs financiers « classiques ». Concrètement le