Fiscalité spécifique ohada
INTRODUCTION GENERALE Au regard de sa nature, la fiscalité se définit comme la part de l’Etat dans la création des richesses sur son territoire national et dans la valorisation de ses ressources naturelles. Au regard de sa consistance, elle peut s’appréhender comme un ensemble constitué de tous les prélèvements auxquels sont soumis les particuliers dans un Etat. De ce fait elle se repartie en quatre sous-ensembles dont la fiscalité stricto sensu qui englobe tous les prélèvements ayant la qualité d’impôt, la parafiscalité qui regroupe tous les prélèvements obligatoires distincts de l'impôt et affectés sous l'autorité de l'État à des organismes autonomes ou à des administrations, la néo-fiscalité qui est constituée des prélèvements à caractères sociaux à l’instar des cotisations CNPS et la quasi-fiscalité relative à tous les prélèvements n’entrant pas dans les trois catégories précédentes. De ce qui précède, il y’a lieu de s’interroger sur la nature des Fiscalités Spécifiques. Constituent-elles une nouvelle catégorie fiscale ? L’on ne saurait l’affirmer puisque les prélèvements concernés ont la qualité d’impôt tant en ce qui concerne leur nature que leur caractéristiques. En effet, le Cameroun étant sous ajustement structurelle, la mobilisation des recettes fiscales a été hissée au frontispice des préoccupations gouvernementales. Suite à l’évaluation du potentiel fiscal Camerounais à la faveur de la reforme Fiscalo-Douanière, il a été relevé que le pays regorgeait d’un gisement fiscal important. Celui-ci était malheureusement sous exploité en raison de son éparpillement dans diverses Administrations auxquelles étaient échue la gestion administrative et technique de certaines activités et opérations (Mines, Pétrole, Forêts, Pêches et Industrie animales…). Les prélèvements correspondants avaient pour support, les lois, décrets et décisions préparés et exécutés par lesdites Administrationsqui ne