Flexibilité salariale
De nos jours, les entreprises françaises cherchent pour être compétitive des coûts très bas du travail, et pour cela elle vont se délocaliser dans les pays où la main d’œuvre et la moins chère.
Le coût du travail d’une entreprise est constitué de toutes les dépenses induites par l'utilisation du facteur travail (humain) dans l'entreprise. Il comprend le salaire brut (avec les primes, les congés payés et les cotisations sociales à la charge des salariés) et les cotisations sociales patronales.
Dans quelles mesures une réduction du coût du travail permettrait de diminuer le chômage pour les salariés peu qualifiés?
Nous allons dans un premier temps montrer que la baisse du coût du travail réduit le chômage pour les salariés peu qualifié (théorie libérale), puis dans une deuxième partie nous verrons les limites de cette théorie (théorie Keynésienne).
Pour les néoclassique le marché du travail n’a pas de spécificité et s’analyse comme n’importe quel autre marché. Le travail est donc supposé être une marchandise comme une autre, soumis à la loi de l’offre et de la demande.
Le salaire réel est le prix de cette marchandise, en effet, l’offre de travail est une fonction croissante du salaire réel, c’est-à-dire que plus celui-ci est élevé, plus les ménage seront incités à se présenter sur la marché du travail.
La demande de travail quant à elle est une fonction décroissante du salaire réel, le salaire est le coût du travail, plus il sera faible, plus la demande de travail sera forte (analyse néoclassique, document 6).
Ainsi on peut comprendre que la réduction des cotisations patronales de Sécurité Sociale sur les bas salaires en 1993 a permis de relancer l’emploi des salariés peu ou pas qualifiés, ils ont progressé deux fois plus vite que celui de l’ensemble des actifs . Nous pouvons voir qu’à partir de 1993, le coût du travail est abaissé de près de 20% au niveau du smic, et cela a permit aux emplois de faible qualification de se redresser.