fmi et la crisee
Le rôle du FMI pendant cette période en Occident s’est résumé à une analyse de l’évolution de la crise, car aux Etats Unis le gouvernement fédéral a pris en main la situation et en Europe des pays comme la Grèce ont préféré l’aide de l’Union Européenne à celle du FMI. Ainsi l’apport du FMI pendant la crise financière s’est surtout accentuée dans les pays à faible revenu
Le FMI a réagi en augmentant sensiblement ses prêts concessionnels aux pays à faible revenu (ces prêts atteignant, au cours de l’année écoulée, quatre fois leurs niveaux historiques). En Afrique subsaharienne, les engagements de prêt pris par le FMI de janvier jusqu’à la mi-juillet 2009 ont atteint
2,7 milliards de dollars EU, contre 1,1 milliard de dollars EU pour la totalité de l’année 2008.
Le FMI a ensuite annoncé d’autres mesures :
Le FMI va accroître les ressources concessionnelles accessibles aux pays à faible revenu, afin de répondre à une demande que l’on anticipe voisine de dix sept milliards de dollars US d’ici
2014.
Les pays à faible revenu recevront un allégement exceptionnel des intérêts dus au FMI jusqu’en 2011 au titre des prêts concessionnels accordés par l’institution.
Les pays membres ont également avalisé une allocation de droits de tirage spéciaux (DTS) équivalant à deux cent cinquante milliards de dollars US, qui sera répartie entre tous les États membres proportionnellement à leur quote-part au FMI. Cela signifie que les pays à faible revenu se verront octroyer une allocation de plus de dix huit milliards de dollars US, pour renforcer leurs réserves de change et accroître leurs marges de manoeuvre financières.
Le FMI a adopté une nouvelle architecture pour ses mécanismes concessionnels. Ceux-ci seront désormais plus souples et adaptés à la diversité croissante de pays à faible revenu. Les nouveaux instruments sont les suivants : la facilité élargie de crédit qui offre une aide souple à moyen terme; la facilité de crédit de confirmation qui