Foin
Revisitons les savoir-faire du foin, c'est de saison ! Extrait du cahier technique "Construire et conduire un système herbager économe" du RAD*.
> Ne fauchez pas trop court (6-7cm) pour ne pas épuiser la plante : de cette façon, ce que vous perdez en rendement immédiat, vous allez le gagner en vitesse de repousse à une période (l'été) où l'herbe sur pied peut faire défaut.
> Coupez (même sous la pluie) dès que l'anticyclone s'installe. Il vous faut une fenêtre météo sûre d'au moins cinq jours. En année normale, même dans les départements les plus "nordiques", on va trouver ce genre de configuration fin juin ou début juillet. Sinon, les années très régulièrement arrosées comme 2000, 2007, 2008, l'enrubannage peut vous sauver la mise. Mais pour l'heure, parlons foin.
> Fanez tout de suite après la fauche : il faut que l'herbe commence à sécher illico. Puis, fanez le matin sur la rosée : quand les roues avant du tracteur ne sont plus humides ou pire, quand vous commencez à entendre l'herbe craquer dans les toupies, c'est qu'il est grand temps de plier bagage et faneuse.
> Plus l'herbe sèche, plus vous augmentez au fanage la vitesse du tracteur et plus vous diminuez le régime de rotation, de façon à obtenir un fanage de plus en plus doux au fur à mesure que le foin sèche et se fragilise.
> Quand le foin est presque sec, andainez le soir et ouvrez les andains le lendemain après la rosée, au moyen d'un fanage délicat. De cette façon, votre foin ne se sera pas réhumidifié pendant la nuit. Au contraire, il aura continué à sécher en utilisant la chaleur de la veille emprisonnée dans l'andain. Cette opération se pratique la veille du bottelage mais peut se renouveler deux nuits consécutives. On peut aussi utiliser un retourneur d’andains.
> Presser du foin impeccablement sec et laisser les balles au moins trois semaines au champ. Les rentrer ensuite, mais sans les empiler, pour éviter tout "effet cheminée" qui, à la