Archimède, dans l'Antiquité, avait mis au point de gigantesques miroirs qu'il plaçait sur les navires grecs afin d'enflammer ceux ennemis lorsqu'ils étaient orientés face au Soleil. Cette méthode, très efficace, permettait de se défendre à distance, d'une manière très puissante et surtout, économique. Le phare d'Alexandrie était équipé de ces dispositifs et ainsi, les navires ennemis qui voulaient aborder la ville étaient repoussés et presque instantanément enflammés.

Archimède et son dispositif

Il est à noter qu'au XVIIè siècle, cet équipement à été repris par Bouffon et il permettait de brûler les grands chateaux forts de bois. C'est le principe du miroir de Bouffon.

Augustin Mouchot, dans la seconde moitié du XIV a réussi à faire fonctionner toute une imprimerie en alimentant les machines à vapeur grâce à de l'eau préalablement chauffée dans de grands miroirs concaves orientés vers le soleil.

Le système de A. Mouchot

Toutes ces utilisations sont basées sur le soleil, on peut donc parler d'énergie mais pas encore d'électricité solaire. Cette source ne fut dévelloppée qu'au XXIè siècle avec, par exemple, le four solaire d'Odeillo dans les pyrénées Orientales. Cette très grande installation de près de 5000m² de miroirs orientés permet de réfléchir la lumière du soleil sur un groupe électrogène qui produit 70KW à l'année. On a atteint ici une production utile d'électricité en suivant un système écologique (mais coûteux) grâce au simple principe de réflection de la lumière solaire sur des miroirs pour produire de l'électricité. En effet, d'autres dispositifs du même type ont été installés mais ils ne produisent pas davantage d'énergie.

Le four solaire d'Odeillo

Sur un principe semblable, le site Thémis dans les Pyrénées orientale fut la plus puissante centrale électrosolaire d’Europe. Dans des conditions d’ensoleillement optimales elle pouvait injecter 2.5 MW dans le réseau électrique. Il y avait 201 miroirs paraboliques orientables répartis sur