Fondation logement pour la diaspora
L’Afrique ressemble à un grand chantier en cours de réalisation. Les capitales africaines et les chefs-lieux de province sont en pleine construction. Contrairement aux autres continents ayant une grande diaspora comme l’Asie et l’Amérique du Sud la diaspora africaine semble peu engagée dans les projets de construction dans leur pays d’origine.
Pourtant l’acquisition de logement constitue le premier désir d’investissement à réaliser dans le pays d’origine par les travailleurs migrants, le logement concrétisant l’attachement de l’émigré à son pays et à sa société d’origine.
L’investissement immobilier apparaît également comme une réponse à l’incertitude que présente la vie migratoire puisqu’il permet de prémunir sa famille des aléas de la vie en se constituant un capital susceptible d’être mobilisé en cas de besoin. Au delà de cette valeur sociale et symbolique, il ne faut pas sous-estimer les retombées économiques de ce type de d’investissement: ce type de financement crée en effet une impulsion très forte sur le secteur du bâtiment, impulsion frénétique surtout au cours de la période estivale mai, juin, juillet, août- septembre période de retour au pays des migrants qui profitent de cette visite pour poursuivre ou achever une construction. Le secteur du bâtiment restant la première locomotive de l’économie de toutes les nations. Ne dit-on pas que « quand le bâtiment marche, toute l’économie va bien »
Il convient également à rappeler que l’habitat peut être conçu comme un futur lieu d’activité commerciale, locative ou touristique par exemple.
L’acquisition des logements au pays reste néanmoins confrontée à de fortes contraintes malgré l’enjeu social et économique majeur qu’il représente:
L’achat d’un logement est un grand investissement qui nécessite une longue durée d’épargne surtout pour des investissements dans nos pays où le recours au crédit bancaire semble très limité du moins pour la Diaspora, car les banques des