football
Frères du foot, Jérôme Seydoux, actionnaire historique de l’Olympique Lyonnais, et Michel Seydoux, président du Lille Olympique Sporting Club, n’ont pas toujours le loisir de se retrouver le temps d’un match à Villeneuve d’Ascq ou à Gerland. Mais en attendant l’inauguration du Grand Stade de Lille lors de la saison prochaine et du Stade des Lumières de Lyon, forcément plus tard, ils symbolisent la relation particulière qu’entretiennent les deux clubs. La fraternité, l’amitié, n’empêchent pas le commerce ni la compétition.
Quand le LOSC a remporté le doublé Coupe-championnat la saison dernière, ils sont nombreux à Lyon à avoir failli s’étrangler.
Avec Claude Puel débauché du LOSC à prix d’or par l’OL en 2008, avec une fortune dilapidée en transferts pour Keita, Makoun, Bodmer, qui n’ont jamais réussi à s’imposer, il est de bon ton à Lyon et à Lille de prétendre que le club cher à Jean-Michel Aulas a creusé son déficit financier et sportif, pendant que le LOSC construisait grâce aux millions d’euros lyonnais son centre d’entraînement flambant neuf et son palmarès.
Aujourd’hui, seul Michel Bastos est le « rescapé » de cette folie dépensière. Acheté 18 millions à l’été 2009, le Brésilien, venu pour gagner des titres à Lyon, n’a toujours rien vu venir, mais ne regrette pas son départ. Les supporters lyonnais eux, ont à nouveau les yeux de Chimène pour celui qui a enflammé le début de saison de l’OL, après avoir envisagé de quitter le navire cet été.