Fordisme
Révolution française, période de profondes transformations politiques et sociales qu’a connue la France de 1789 à 1799.
Causes Les causes profondes
Les contradictions sociales Le principe fondamental régissant l’ordre social de l’Ancien Régime est l’organisation en trois ordres distincts, inégaux devant la loi et l’impôt. Très minoritaires, la noblesse (environ 400 000 membres) et le clergé (quelque 115 000 membres) bénéficient de nombreux privilèges symboliques et substantiels par rapport au tiers état (25,5 millions de personnes). Chacun de ces états est lui-même profondément divisé. Dans les rangs de l’aristocratie, la noblesse d’épée — de très ancienne lignée — méprise la noblesse de robe, anoblie par faveur royale. La noblesse de province (petits seigneurs souvent appauvris et parlementaires des villes) accuse l’aristocratie de cour d’accaparer les avantages. Il en est de même au sein de l’Église : le haut clergé (archevêques, évêques en particulier) s’oppose au bas clergé (congrégations séculières, curés, vicaires, religieux), issu du tiers état et souvent misérable. Le tiers état est constitué d’une immense majorité de paysans, mais comprend également des artisans et des bourgeois (roturiers).
L’un des principaux ferments de tension sociale à la fin du XVIIIe siècle est la persistance d’une société rurale à structure féodale, alors que le début d’une révolution industrielle a engendré l’apparition d’une bourgeoisie urbaine.
Une organisation archaïque
À la fin du XVIIIe siècle, les finances publiques sont organisées selon un système archaïque, sans aucune prévision budgétaire.
Les changements culturels
Les idées des Lumières ont progressivement pénétré toutes les couches de la société. Le rationalisme et le progrès, l’aspiration à plus de liberté et d’égalité se répandent partout, y compris dans l’aristocratie.
Les causes immédiates
Depuis 1776, la France est sortie du cycle de croissance entamé en 1730.