Introduction
Extrait du dernier chapitre de la première partie du roman, moment où Forestier rend visite à son ami avant sa mort. I. Des décors symboliques

A. Une description naturaliste et réaliste

Description du décor intérieur et extérieur avec sensations de mouvement, de changement de couleur sur le mobilier.
Description et énumération des éléments "meubles, les murs, les teintures, les coins, la glace, la cheminé" qui nous renvoie à une comparaison de la mort qui entre lentement et qui approche comme la nuit.
Description et énumération de "couchant, montagnes, le ciel", le coucher de soleil qui au fur et à mesure descend c'est comme la fin d'une vie, l'âme qui s'éteint en même temps que la dernière lumière de la journée pour laisser place à une atmosphère sombre qu'on compare au deuil, à la tristesse, à la perte et à l'adieu.

B. Le passage du jour à la nuit, de la vie à la mort

La scène se déroule au moment du crépuscule, entre le jour et la nuit.
Les verbes "devenait, avait l'air, semblait" donne une sensation de changement et "entrer, répandre" marquent la nuit venant de l'extérieur et qui entre à l'intérieur de la chambre, la mort qui arrive et le passage du jour à la nuit, de la vie à la mort et du rouge au noir.

II. L'angoisse de la nuit

A. Atmosphère étrange

L'angoisse est due aux décors et à l'ambiance qui règne dans la pièce.
Madeleine, immobile et muette car elle ne peut rien faire, impuissante face à la mort qui ronge petit à petit son mari, tournée vers l'extérieur de la pièce pour fuir le présent.
Forestier, nerveux a des tics "gratte le fauteuil" on peut parler d'une mort lente et d'une mort douloureuse, lorsqu'il effectue des mouvements avec ces mains, cela montre qu'il est crisper et qu'il souffre. Il parle beaucoup plus que son entourage, il est proche de la mort mais c'est le plus vivant. Duroy, muet, pensif regrette d'être venu pour voir ce spectacle de désolation. Tous ont une attitude