français 1er s
En quoi ce dénouement est-il moralisateur ?
I Le récit de la déchéance de la Marquise de Merteuil
a)La déchéance physique
M.est malade, elle est atteinte de la petite vérole (l.5), appelée aussi variole. Elle a été totalement éradiquée en 1977, grâce à l’OMS et aux vaccins. Cela vient du latin « varus » qui signifie « pustule ». C’est une maladie virale qui défigure totalement le visage et laisse des traces sur le corps, avec l’apparition de pustules. Les adverbes d’intensité renforce l’horreur physique décrite : « affreusement défigurée » (l.6), « vraiment hideuse ». L’adjectif « hideux » était plus fort que « laid ». C’est la description de l’horreur absolue. De plus, on nous dit qu’elle « a perdu un œil » (l.6). L’œil est caractéristique de ce qu’est le personnage : une femme qui observe la société pour mieux la manipuler. Son nom fait penser à « œil » : Mert-œil. Le fait d'être défiguré est aussi symbolique : elle cachait ses actes répréhensibles sous une.apparenterespectabilité, tout reposait sur l'apparence chez elle, l'image qu'elle donnait à voir aux autres (cf. lettre 81) : d'ailleurs Mme de Volanges le fait bien apparaître : « la maladie l'avait retournée, à présent son âme était sur sa figure » (l.11).
b)La déchéance financière
Mme de M.a perdu son procès : « dépens, dommages et intérêts, restitution des fruits, tout a été adjugé aux mineurs : en sorte que le peu de fortune qui n’était pas compromis dans ce procès est absorbé. » (l.15). On a une accumulation de noms et une gradation dans l’expression de la déchéance financière. Cela l’a conduit même à devenir une voleuse