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La partie 5 est-elle une digression inutile dans l’œuvre ?
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Considéré par l’auteur Louis Aragon comme l’un des plus grands romans de ce siècle, l’unique œuvre de Guiseppe Tomadi Di Lampeduza connaît encore aujourd’hui un succès sans précédent. C’est en 1958 que parait post-mortem l’œuvre de cet aristocrate sicilien de haute culture européenne. Après avoir longtemps songé à ce roman, il commence l’écriture de son œuvre qui devait à l’origine raconté une journée de son grand-père en Sicile. C’est finalement une œuvre composée de 8 parties s’étalant sur 50 ans que nous offre l’auteur, qui bien plus que l’histoire d’une vie, nous montre le déclin de toute une société au XIX ème siècle sur fond de révolution garibaldienne En effet, bien que l’œuvre semble raconter une tranche de vie de son personnage principal le prince Salina, (représentant indirect de l’ancêtre de Lampedusa. En effet, on peut penser que l’œuvre est un masque pour raconter l’histoire de sa famille), c’est le bouleversement de tout un pays que nous offre l’auteur et de son entourage. On découvre la vie aristocratique à l’époque, le débarquement de Garibaldi en Sicile et le bouleversement qu’il provoque. L’œuvre commencé en 1955 se compose de 8 parties rédigées en plusieurs phases. Alors que les 4 premières parties présentes les mêmes repères et permettent le bon déroulement de l’œuvre, on se retrouve avec la 5ème partie devant une toute autre approche de l’histoire et du bouleversement C’est peut-être pour cette raison que ce chapitre fut insensé par les critiques lors de sa sortie, considéré comme une partie inutile pour l’avancement de l’œuvre, même Lampedusa se demanda s’il la conserverait ou non .En effet, cette partie ne serait-elle pas une digression inutile dans l’œuvre ? On peut en effet observer par