Français
Je suis né en 1802, le 26 février est je suis originaire de Besançon. Mon père était général, il était donc souvent absent et c’est ma mère qui m’a élevé.
- Et ensuite, vous vous êtes tourné sans hésitation vers la littérature ?
Je suis allé au lycée Louis le Grand, et c’est là que j’ai publié mon premier recueil de poème qui s’intitule « Odes ». J’ai fait partie d’un groupe de jeunes écrivains et ensemble notre première œuvre « Cromwell » était une pièce de théâtre écrite en vers. Et ensuite c’est une passion qui est né.
- Mais vous avez fait aussi de la politique, pourquoi ce choix ?
En 1843, un événement m’a vraiment bouleversé. Ma fille et mon gendre se sont noyés.. Je l’ai appris par la presse cinq jours plus tard. Et cela m’a révolté j’ai commencé la politique. En 1848, j’ai été élu à l’assemblée constituante et j’ai milité pour de grandes causes : la misère, la peine de mort etc..
- On sait que vous vous êtes exilé pendant près de 20 ans, qu’avez-vous fait durant cette période ?
Je suis partie sur les îles anglo-normandes, déjà à Jersey et ensuite Guernesey. J’ai écrit là-bas les Contemplations, l’Homme qui rit et j’ai achevé les Misérables. Et mon livre « Les travailleurs de la mer » est directement un hommage aux habitants de ces îles.
- Comment a été votre accueil lorsque vous êtes revenu en France ?
Quand je suis revenu à Paris en 1870, j’ai été vraiment très bien accueilli. Mais je pense que ma place est désormais dans ma maison Hauteville House sur l’île de Guernesey.
Merci Monsieur Hugo du temps que vous nous avez consacré. Vous êtes un très grand auteur et vous n’êtes pas près d’être