Fran Ais
Samedi 21 Mars, vingt trois heures : je commence le livre « Le Message ». Nous avons beau avoir commencé le livre en classe, je recommence à partir de la première page. 23 heures 30, j'arrive à la trente quatrième page. Jusqu'à maintenant, Marie voulait oublier la douleur et faire comme ci rien ne s'était passé. Mais maintenant, Marie sait pertinemment qu'elle ne parviendra jamais jusqu'au pont et que ses forces l'abandonneront avant : « Elle est à présent certaine qu'elle ne parviendra pas jusqu'au pont et que ses forces l'abandonne. » Je trouve que cela marque un tragique tournant dans l'histoire. Marie sait qu'elle va mourir sans jamais revoir Steph. Il est bientôt minuit, j'arrête ma lecture, je reprendrai demain matin.
Dimanche 22 Mars, huit heures : sans connaître la suite de l'histoire, je m'attends quand même à voir Marie agoniser dans la rue en perdant espoir petit à petit… ce n'est que ce que j'imagine, je reprends le livre à la page trente six, chapitre onze.
Je m'arrête à la page soixante sept car j'ai vécu la même chose que Anya, une crise de panique dans une situation extrêmement délicate. Dans ces moments la, c'est votre instinct qui commande, car vous ne savez que faire : agir, ou réfléchir ? Vous ferez les deux en même temps, car le temps vous manquera. Ceux qui ont connu cette situation savent de quoi je parle. Il est neuf heures du matin, j'arrête ma lecture car je dois me lever.
Dimanche 29 Mars, vingt et une heures : cela fait une semaine que je n'ai pas lu, je ne me souviens plus trop des personnages et de l'histoire en détail, mais cela devrait vite revenir. Je reprend le livre à la soixante et onzième page, chapitre trente et un. Page soixante treize, je m'arrête pour faire part de ma réflexion sur la phrase « Tandis que les planètes – suivant leurs règles, suivant leurs lois, dans une indifférence de métronome – continuent de tourner. » Cette phrase me dérange et me laisse