1- Dans le texte A, Harpagon vient de se faire dérober sa chère cassette remplie de louis d'or, au même moment sa fille, qui était promise par Harpagon à un vieil homme riche, s'engage secrètement avec Valère. Voulant trouver le voleur de sa cassette, Harpagon commence par interroger Valère, or ce dernier croit que Harpagon a finit par découvrir l'engagement secret avec sa fille. Les deux hommes ne parlent donc pas de la même chose. Dans le texte C, un petit gentilhomme a dû se déguiser en femme pour fuir à un jugement injuste. Au cours de ses mésaventures, il croise deux gardes Suisses qui en veulent à sa vertu. Ces derniers pensent donc aborder une jolie dame.
Dans ces deux textes, le procédé dramaturgique utilisé est le quiproquo, car les personnages ne parlent pas du même sujet, ce qui entraîne un comique de situation. Le quiproquo intègre la complicité du public qui comprend que deux personnages se méprennent et se trompent.

2- Dans le texte A, Harpagon et Valère ne parlent pas du même sujet. Harpagon croît comprendre dans la confidence de Valère qu'il a volé sa chère cassette, mais Valère est en fait en train d'avouer qu'il a volé le cœur de sa fille que Harpagon avait normalement promis à un vieil homme riche. Le type de comédie de cet extrait de pièce nous renvoie donc au comique de situation. Le type de comédie dans l'extrait de la pièce Tartuffe nous renvoie au comique de mots, car Orgon, victime de Tartuffe, va s'engueler avec ce dernier tout en faisant des rimes dans leurs phrases. Enfin dans le texte C, l'extrait de la pièce nous renvoie au comique de langage et au comique de situation car, monsieur de Pourceaugnac est déguisé en femme pour fuir à un jugement injuste et au cours de ses mésaventures, deux gardes Suisses à l'accent épouvantable en veulent à sa