Francais Devoir Pour Mercredi
Les textes présentés sont des extraits de Les lettres de la religieuse portugaise écrit par Guilleragues en 1669, Madame Bovary par Flaubert (1857) ainsi que la lettre 141 extraite Liaisons dangereuses écrite par Laclos en 1782. Ecrits à différents siècles, ces textes s’inscrivent donc sur des mouvements littéraires différents tant dans le classicisme, le réalisme ou les Lumières. Placés chacun dans une situation différente, ces personnages de romans, usent de la parole afin d’arriver à leurs fins. Tous trois semblent partager le désir de rompre. Nous allons donc réfléchir sur les rôles que jouent ces trois lettres dans la fiction romanesque.
Le point commun de ces trois textes réside d’abord dans la situation présentée. Ces trois lettres sont des lettres de rupture à des niveaux différents. La religieuse rompt par dépit d’un amour à sens unique, tandis que Merteuil propose un exemple de lettre de rupture pour son destinataire. Rodolphe, quant à lui, arrête sa relation de peur que ça n’aille plus loin, caractéristique d’un libertin. Ces trois lettres font donc avancer le récit et marquent un point d’honneur dans celui-ci. De ses trois lettres se dégagent des informations sur le caractère des personnages : elles ont donc en commun un rôle informatif. La religieuse se trouve être une femme naïve et désespéré cherchant en vain le grand amour : « je ne dois plus vous aimer » (l.3). Merteuil se trouve être une grande manipulatrice n’ayant aucun scrupule, Valmont lui étant un amant aveugle et manipulée dégagé par les expressions « je t’ai trompée » (l.6) ou encore « je te quitte sans regret » (l.13). Rodolphe lui, se trouve être un libertin mais ayant des remords envers la femme qu’il quitte : «l’idée seule des chagrins qui vous arrivent me torture, Emma ! » (l.16). De surcroît, les destinataires se ressemblent : la religieuse s’adresse à son amant, Valmont (à travers Merteuil)