Mélanie Ceriale Lundi 11 Février 2013 Seconde 4

Ecriture d’invention

En ce premier jour d’automne, je me promenais dans cette forêt avec tous ces arbres décharnés de leurs feuilles multicolores. Mon attention était attirée par un arbre en particulier perché sur une haute colline et entouré de ses nombreux corbeaux, volant au-dessus comme une nouvelle proie à chasser.
Plus je le regardais, plus la mélancolie m’envahissait. Mon regard fut tourné vers ces soldats de la faucheuse et me fit comprendre que cet arbre allait bientôt dépérir malgré la sève qui coulait encore dans son tronc et ses branches.
Je savais que la vie ne cesserai pas maintenant et qu’elle prendrait le dessus sur la mort. Mes sentiments étaient mélangés entre la tristesse, le souvenir et le désespoir.
Le ciel s’assombrissait à l’égal de mes sentiments. Quelques minutes plus tard, sans me préoccuper de ce qui m’entourais, une fine pluie glissait le long de mon visage.
Tout à ma contemplation, le souvenir refit surface. C’était un moment de joie partage en famille et qui se déroulait dans un champs arbore avec une rivière à proximité.
Cette vision me fit esquisser un sourire puisqu’à ce moment la nôtre famille était réunie et que la vie semblait parfaite sans le moindre soucis. Je perdis mon faible sourire en pensant à la suite, qui ne se déroulait pas comme je l’avait voulu. La mort frappa notre famille et notre complicité s’estompa.
A ce moment-là, le désespoir pris le dessus sur moi en oubliant ce moment de bonheur.
Malgré cette sinistre vision, un souffle de vie me ramena à la réalité à laquelle j’avais été arraché.