Francais invention
Pierre commença le débat :
« - Pour l'acte II scène 13, je propose de faire vite. Cette scène me paraît superflu.
-Quoi ?! S'exclama Agnès, c'est une des scnènes maîtresse de l'oeuvre, son importance est capitale. Elle est la clé du dénouement. Comment pourrais-tu faire abstraction de ce moment...»
Maxime qui approuvait le choix de sa cohéquépière poursuivit :
« -C'est vrai, c'est presque le moment de l'aveu. Araminte doit être très éxigente ici parce qu'elle n'attend qu'une chose : que Dorante lui avoue son amour. Et lui est vulnérable. »
Victor le questionna :
« -Qu'entends-tu par vulnérable ? Il n'est pas vulnérable, il est surtout très amoureux !Cela devrait au contraire le rendre enthousiaste à l'idée de passer du temps avec celle qu'il aime, non ?
-Son amour est censé être secret, répondit Maxime, il fait tout pour le cacher, il ne veut pas qu'elle le découvere. Comme cela le ronge énromément, il doit sembler mal à l'aise et ailleurs. Il le dit d'ailleurs à la dernière ligne « Je ne me trouve pas bien, Madame. ».
-Mouais... »
Pierre rétorqua :
« -Et comment traduiras-tu cela sur scène ?
-Et bien, Dorante regarderait toujours ailleurs, les yeux dans le vide, il parlerait à moitié, comme s'il était en plein sommeil. Ce genre de choses là.
-Pfff, souffla Pierre mécontent, tu veux nous mimer un zombie en fait ! Au contraire, je pense que Dorante devrait être vif, et bégueller à la vue d'Araminte. Quand à elle, elle doit bien articuler pendant qu'elle dicte sa lettre. »
Agnès qui n'était pas d'accord, repris la parole :
« -Pas du tout. Elle doit lire vite, et avoir l'air d'être pressée de savoir la vérité, surtout quand elle dit ligne 8 « Vous n'en trouvez point ! Envoilà devant vous. ». Elle doit tenter de le pousser à