Le rire est une pratique courante et spontanée de l’homme. Bien souvent il présente des vertus thérapeutiques, et de ce fait génère des effets bénéfiques sur l'homme. Mais il n'est pas sans risque qu’il puisse porter atteinte aux individus.
Les documents du corpus nous montrent qu'en effet le rire contre autrui a une place importante dans les rapports sociaux. Alors que Gustave Flaubert dans son roman « Madame de Bovary » suivi par Dely Denaud avec l’article « Contrairement à Dieudonné, Coluche n’enferme pas ».Tous deux illustrent que le rire est utilisé pour critiquer et se moquer et est un instrument intentionnel d’intimidation et sujet à l’exclusion. Néanmoins n’en faisons pas une généralité, Olivier Mongin met quand à lui en avant dans l’essai De quoi rire ?paru aux éditions Gallimard en 2007 que l’usage du rire a des vertus de rassemblement. Régis Thomas dans l’article « Plaisir de rire » complète cette analyse par une approche complémentaire.
Ainsi dans le rire n’y a t- il aucune intention dissimulée ? Ne sert t-il qu’à affaiblir et déconsidérer les personnes concernées. Nous verrons dans un premier temps que certaine personne pratique le rire pour ridiculiser, humilier et donc nuire à autrui. Avant de nous intéresser au fait qu’il permet réunir diverses catégorie sociales de par leur différences.

En effet la pratique du rire peut s’avérer être une arme redoutable permettant de dénigrer et déconsidérer certaines catégories sociales, bien souvent sujette aux moqueries (blondes, arabes, arabes, les roux...). De nombreux comiques font usage cette méthode pour faire rire : Dieudonné s'en sert pour divertir son public. Ses propos racistes à l’origine pour dénoncer et exorciser le racisme. Ces derniers sketchs lui ont bien souvent values des critiques car ils avaient une teneur antisémite. Prenons également pour exemple Jean-Marie Bigard réputé pour son humour à connotation grivoise. Les rires provoqués par ceux ci ne sont autre