Francais
Jusqu’à présent nous avons envisagé des cas simples où a un phénotype correspondait un seul génotype et où un gène déterminait toujours un caractère. En fait, la réalité est beaucoup plus complexe que cela.
Un caractère est-il toujours déterminé par un seul gène ?
Peut-on avoir le même phénotype pour un caractère avec des génotypes différents ?
N’existe-t-il que deux allèles d’un gène ?
Peut-on avoir des phénotypes différents pour un caractère avec le même génotype ?
Des facteurs autres que génétiques interviennent-ils dans l’établissement d’un phénotype et à quel niveau ?
I) LES CONSÉQUENCES DE LA DIPLOÏDIE
Exemple de la drépanocytose
Nous possédons 23 paires de chromosomes et chaque gène est représenté par deux allèles, semblables ou non. Que se passe-t-il lorsqu’on possède deux allèles différents du même gène ?
(Analyse des Fig-1, 2 et 3 (= Doc-3, 4 et 5 Hatier p. 67)
Q-1 : Quel est l’aspect des hématies des 3 individus dans les conditions normales d’oxygénation ?
Q-2 : Et celui des parents dans un milieu pauvre en dioxygène ?
Q-3 : Déterminer les génotypes (ensemble des deux allèles) des 3 individus.
Lorsqu’un individu possède 2 allèles différents d’un même gène, on dit qu’un des allèles est dominant si sa présence seule se traduit dans le phénotype, l’autre est alors dit récessif. Si la présence des 2 allèles s’exprime dans le phénotype, ils sont dits codominants.
Q-4 : Déterminer lequel des 2 allèles HbA et HbS est dominant, en considérant uniquement le phénotype au niveau de l’organisme, dans des conditions normales d’oxygénation
Q-5 : La réponse serait-elle identique en considérant le phénotype moléculaire ?
II) UN MÊME PHÉNOTYPE, PLUSIEURS GÉNOTYPES
2.1) Exemple des groupes sanguins ABO
Soit l’arbre généalogique suivant :
I
1 2
II
1 2 3 4 5
III 1 2 3 4 5
IV 1 2 = homme ; = femme de groupe 0 ;