Francais
(François de Malherbe (1555-1628)
Il tente de « dégasconner » la langue à travers ses poèmes.
Dégasconner : « supprimer tout ce qu’on appelle aujourd’hui les régionalismes, les expressions mises à la mode dans quelques petits cercles issus de la province, mais qui ne sont pas comprises de tous. »[1]
Malherbe veut donc que son oeuvre soit :
(accessible à tous (=comprise) (comprise uniquement par une élite (=quelques personnes)
(simplement publiée (il ne s’intéresse pas à ses lecteurs)
(François Mainard
Lisez l’épigramme ci-dessous :
|Ce que ta plume produit |Tes ouvrages ont besoin |
|Est couvert de trop de voiles. |D’un devin qui les explique. |
|Ton discours est une nuit |Si ton esprit veut cacher |
|Veufve de lune et d’estoilles. |Les belles choses qu’il pense, |
|Mon ami, chasse bien loin |Dy-moy qui peut t’empescher |
|Cette noire rhetorique : |De te servir du silence ? |
| |François Mainard, Épigrammes, 1615. |
D’après cet exemple, une épigramme est :
(un court poème satirique (=qui dit des choses négatives sur quelqu’un, quelquechose).
(un long poème élogieux (=qui dit beaucoup de bien à propos de quelqu’un, quelquechose)
(un court poème sur les mystères de la nature.
(un court poème sur la pratique de la magie noire.
(L’Académie Française (créée le 22 février 1635)
La première mission de l’Académie Française est définie ainsi sur son