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Le poème III, Trois ans après, est le poème du désespoir et de la révolte contre Dieu. Il se présente comme une réplique de l’auteur à ceux qui tentent de le consoler. A ceux qui lui disent que la vie continue, qu’il doit continuer son œuvre, Hugo répond que sa vie est finie : « Je regarde ma destinée / Et je vois bien que j’ai fini ». Il accuse le « Dieu jaloux » qui lui a ravi sa fille.
Le poème IV représente l’épreuve de la folie : « Oh ! je fus comme fou dans le premier moment ». Hugo évoque rétrospectivement l’état de folie hallucinatoire où la douleur l’a d’abord conduit ; il s’obstine à nier l’évidence, croit entendre sa fille, la voir.
Les poèmes suivants expriment la nostalgie du bonheur perdu : Hugo se souvient de Léopoldine, enfant ; il évoque les sentiments tendres qu’ils avaient l’un pour l’autre. Le poème V raconte les visites matinales de la petite fille : « Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin / De venir dans ma chambre un peu chaque matin » ; les « soirs d’hiver radieux et charmants, / Passés à raisonner langue, histoire et grammaire ». Le poème VI raconte les promenades : « Comme nous courions dans la plaine ! / Comme nous courions dans les bois ! ». Dans le VII Hugo se rappelle comment Léopoldine lisait la Bible à sa cadette pour lui apprendre à lire.
Les pièces X-XI-XII montrent toutes le poète méditant sur la mort et surtout sur ce qui se passe après la mort. Le poème XI : On vit, on parle, on a le ciel et les nuages… constate avec philosophie que toujours la vie mène à la mort. Le poème XII : A quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt s’interroge sur ce que deviennent