Nicolas Bouvier , L’usage du monde
6 mars 1929-17 février 1998
Son enfance se passe à vouloir découvrir le monde, à développer son gout d’aller voir ailleurs.
Norvège-Finlande-Kaboul-Yougoslavie-Asie-Chine-Japon- et ailleurs.
Il écrit comme si il photographiait.
L’usage du monde 1963
Chronique Japonaise 1975
Journal d’Aron et d’autres lieux 1990.
Genre littéraire : récit de voyage
Type de texte : descriptif,argumentatif
Tonalité : dramatique, l’acérique( pas très joyeux ,dire avec tristesse , une tristesse banal.)
Problématique d’engagement dans la prise de risque du voyage ,perte des repères habituelles :
Axe 1 :Un dialogue réel ou fictif avec son ami Thierry
Axe 2 :L’aspect iconographique exotique et dépaysante
Axe 1 :
Ouverture de l’extrait par un récit avec humoristique sur la lenteur des décisions , du rythme de vie de la Russie occidental‹‹ 15 ans pour faire l’aller retour››l2-3 amplifié par une notion temporelle superlative ‹‹ à la génération suivante›› l3-4, l’aspect caricatural est confirmée par la prise de position personnel voir philosophique et morale : ‹‹ j’aime la lenteur››l4 . La notion déchange des valeurs d’espaces et de temps est relevée comme une véritable provocation de Nicolas Bouvier. Le défi que les pays de l’Empire des Steppes lance au narrateur est marquée par deux mots ‹‹ une drogue›› et ‹‹sans lésiner››l4 obligeant le lecteur à abandonner toutes tentations de limites. La forme gérondive :‹‹ en déjetant›› rejoint totalement la métaphore du voyage qui consiste à voir en même temps que l’on commente, presque à la manière d’un guide touristique pourtant cela n’empêche pas Thierry d’être choqué par l’anecdote de son ami dont il voit ‹‹ la figure s’allonger››l5 l’articulation avec le paragraphe suivant en devient presque inconfortable‹‹je tombais mal››l6-7 ‹‹ avec ma princesse››l6-7. L’alternance récit/discourt entre le fictif et le réel du mariage présupposé de Flo et de Thierry rend le texte encore plus dramatique‹‹ je n’en